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LE LOGEMENT PERI URBAIN

        Les espaces périurbains sont porteurs de multifonctionnalité et d’innovation, deux éléments sur lesquels peut s’appuyer leur transition à la durabilité. Les usages antérieurs constituent des leviers pour aménager différemment, sous réserve de prendre en charge les rugosités du réel et d’actualiser ces usages antérieurs. Ceci suppose de laisser émerger des initiatives locales et de valoriser celles qui existent déjà. Cela oblige à se demander comment définir et mobiliser les biens communs du périurbain, conditions d’une qualité de vie et d’une autonomie économique (services, compétences ou productions locales, aménités, etc.), conditions également d’une appropriation de ces espaces par leurs habitants.


        Derrière la diversité des fonctions, des usages et des pratiques, il y a en effet des acteurs à concilier. Le périurbain ne peut être pensé indépendamment de l’histoire de ces espaces avant leur urbanisation. Bien sûr, les formes architecturales et le dessin des lotissements se démarquent des codes esthétiques et morphologiques antérieurs. Pour autant, ils s’inscrivent le plus souvent dans une maille déjà ancienne. À l’inverse, la généralisation d’équipements et d’aménités associés à des modes de vie urbains chez les agriculteurs, précédaient largement dans ces espaces le phénomène de périurbanisation, dans une sorte d’urbain généralisé


        Un modèle de vie urbain, infléchi par les contraintes propres au périurbain (habitat individuel, mobilité automobile, etc.) a envahi depuis longtemps ces anciennes campagnes


        Le périurbain est ouvert à des usages très différents selon qu’ils soient associés aux enclaves résidentielles peuplées de familles très aisées, aux lotissements abordables pour les familles à faibles revenus, aux zones d’activités commerciales, aux espaces agricoles, aux espaces protégés pour la préservation de la biodiversité souvent liés à des activités récréatives, aux espaces de production d’énergie (éoliennes, etc.) ou de protection contre les riques (bassins d’inondation), etc. Tous ces usages sont en compétition entre eux pour l’utilisation de l’espace, et sont à l’origine d’un marquage territorial spécifique.

 
        La condition d’une transition à la durabilité des espaces périurbains nécessite de la souplesse et un cadre de gouvernance participative pour les politiques d’aménagement, articulant les priorités des communautés locales, de la société civile et des acteurs politiques. Cela redéfinit forcément les cadres de la décision collective, mais aussi ceux de la production de l’espace périurbain car ce qui est mis en partage est autant symbolique que concret.

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LE LOGEMENT PERI URBAIN

La demande en logements ne cesse d'augmenter

        La croissance démographique, l’évolution de l’espérance de vie et l’explosion des familles augmentent le nombre de personnes et séniors souvent isolés. L’habitat groupé apporte une solution au triple défi de la crise du logement, de la désagrégation des liens sociaux et du vieillissement de la population.

Sur le plan environnemental

        Il faut sauvegarder le territoire, densifier l’habitat et opter pour les énergies renouvelables. Le logement constitue le principal gisement d’économies d’énergie à moindre coût.

Sur le plan économique

        L’espace disponible se réduit, donc le coût des terrains augmente. L’habitat groupé, sous forme de petits villages d’une vingtaine de logements individuels, permet à ses occupants de bénéficier, à prix raisonnable, à la fois d’un lieu de vie totalement privatif et des avantages de généreux espaces communs mutualisés.

Sur le plan sociétal 

        L’habitat groupé permet de rompre l’isolement, il favorise l’entraide sans assistanat, encourage l’échange social sans contraintes, en rétablissant des liens et des échanges sociaux entre générations.

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